lundi 24 février 2014

trail de la Mazerine 2014 : comme un avant gout de printemps


Fort heureusement il a fait beau ; même splendide, un vrai temps de printemps.

Retour sur une contreperformance plus ou moins provoquée …

4H40 je suis réveillé par ma chère et tendre, j’essaye de me  rendormir, mais rien n’y fait je tourne comme un lion en cage. A 5H30 j’abandonne et me leve.

Petit  dej tanquille (gatosport et Roiboos), je suis un peu dans le pâté.

Je finis de me préparer et à 7 heures je suis sur mon vélo , à pédaler à la cool ; cette année il fait frais mais c’est largement supportable , quel contraste par rapport à l’année dernière !

A l’arrivée, je revois quelques têtes connues , nous sommes a peu pres 50 à partir, je récupere mon enveloppe prépare mon dossard, pas de souci majeur . Je rebois un coup d’aquarius pour la route et c’est le briefing. Quelques petits changements ont été apportés au tracé apparemment, on verra bien …

Depart

Au top je suis dans le groupe de tête , ca part un peu plus vite que l'an passé, je laisse filer mais continue a une allure marathon, ce qui, on le verra plus loin, n’était sans doute pas la meilleure option. Les premiers kilometres défilent tranquillement, le parcours est bien visible cette fois, les ouvreurs a VTT devant assurent. Je me retrouve  dans les 10 premiers  et continue a mon rythme, qui me semble tenable mais en fait trop rapide, j’aurai probablement du switcher rapidement en mode pépère …les chemins sont bien boueux (il a draché il y a deux jours…)  

Devant c’est bien parti et je reste seul ou presque. Je revois l’endroit ou je m’étais planté de chemin tout seul l’an passé, ca fait plaisir de le repasser tranquille et serein. Cette partie n'est pas la plus divertissante de la course, on traverse des champs et le paysage est tres monotone. Il fait chaud j’ai donc retiré la veste qui m’equipait pour switcher sur un gilet sans manche coupe vent et aéré, mais j’ai encore bien chaud,  en fait. Je poursuis avec un compagnon d’infortune vers Rixensart et nous arrivons bientôt dans le bois.  
Le soleil resplendit, les paysages sont superbes. Je suis sur mon parcours d’entraînement à partir de ce point donc ca passe tout seul, trop facilement peut etre ? je marche dans la montée vers Overijse pour récupérer et boire un coup je sens  que je ne suis pas dans un jour de grande forme en fait. Le chemin se poursuit, je garde un gars en ligne de mire puis un autre qu’il dépasse, je poursuis sans forcer. Nous arrivons à Overijse et la descente vers le lac. Cette année il y a une bifurcation sur une partie boisée c’est fort agréable et plus sympa que de courir sur la route. Je fais le tour du lac de Genval avec un Espagnol qui apprécie la campagne environnante, on discute un peu avant de retrouver le premier ravito. Je ne touche pas au buffet : chocolat, banane, orange et tuc mais remplit les gourdes d’eau , un verre d'orangeade et c’est reparti. Je finis ma barre de cereales et reprends des shots gout citron en marchant dans la montée puis j’enchaîne vers le parc de la Hulpe, tout seul. Un concurrent me depasse dans la montée vers le parc de la hulpe , je ne peux pas vraiment relancer ca commence a coincer et je ne suis pas à mi course , hum hum...…En traversant  la nationale pour le parc de la hulpe surprise; on longe le bois vers la gauche au lieu d’aller tout droit puis on oblique vers le Dolce, sur un section d’asphalte. Bon c’est pas transcendant mais ca ne dure pas un siecle non plus. J'ignore si ce choix a été fait pour nous eviter le chemin boueux ou pour nous faire profiter de la section montagnes russes qui suit?

ca coince ...


D’un coup les panneaux annoncent un passage dans la gadoue et les bois, c’est parti pour les montagnes russes, une succession de montées descentes, j’ai mal aux guiboles et fais attention en descente a ne pas forcer sur mon adducteur endolori, là ou d’habitude je m’éclate C'est un peu frustrant surtout qu'il reste encore pas mal de bornes …un arbre enorme entrave la progression , j’aurai peut-être du le contourner au lieu de jouer au singe … après diverses péripéties boueuses je retrouve le parc de la Hulpe ou le parcours a été lui aussi modifié. Nouvel arrêt ravito à Folon je rebois de l’orangeade et reprends des liquides , il y a de l’overstim, c’est cool.

Je commence a vraiment transpirer comme un goret et je sens  même le soleil qui tape (je suis tout en noir aussi..) . Je retire un t shirt sur les deux que j’avais, ouf ca va mieux… je poursuis ma route  tant bien que mal ca commence a etre dur, je cours mais pas au top et je marche dans les côtes systématiquement, c’est pas terrible. 
Je regarde les kilomètres qui s’égrènent lentement sur mon garmin , ca commence  a sentir la galère…encore quelques kilomètres cahin caha, j’ai des crampes qui commencent au niveau des mollets, super il ne manquait plus que ca . 
Soudain un groupe de 5 coureurs me passent, ils ne courent pas vite mais moi je marche … j’essaye de m’accrocher et les suis autour du golf de Waterloo, puis dans les champs. Je suis vraiment à la peine et marche de plus en plus , des que je cours je sens mon adducteur . kilometre 50 c’est toujours aussi tendu et je me tate pour finir en marchant . 2 personnes me depassent ca me pique un peu au vif je recommence a courir (comme un escargot...)  sur le plat et en descente mais en montée ca reste moyen.  

Km 57, 

je suis en mode survie et je croise une photographe de l’association organisatrice qui m’annonce qu’il ne reste plus qu’un km…j’hallucine mon gps indique 57 kms , ma fin de calvaire est donc finalement beaucoup plus proche. Je repars en courant sur ce dernier km , je finis au mental en serrant un peu les dents en 6H36 .

A l’arrivée les pates me font du bien , je me demande si je n‘ai pas fait une petite hypo, vu les sensations bof bof que j’ai eues sur la dernière partie du parcours notamment.On peut y ajouter une hydratation insuffisante: des crampes et des douleurs musculaires de ce genre , ca fleure bon le manque d'eau.

Journée en demi teinte donc mais qui au final m’a appris des choses…

Matos :


Cette fois j’avais pris l’artillerie lourde (trop en fait...), j’etais moyennement confiant par rapport à la meteo : parti en collant+ cuissard en bas j’aurai pu opter pour un short ou un ¾ en fait. EN haut là c’était franchement too much : un t short ML compressif under armour + un T shirt ML breath thermo et une veste gore actishell , j’avais beaucoup trop chaud…mais bon avec cette meteo changeante , pas facile a gerer.Au final j'ai fini avec le t shirt under armour et le gilet coupent vent ultra leger, mais manches courtes ca l'aurait fait aussi. 



J’ai decouvert une nouvelle poche sur mon sac  Salomon advanced skin s lab 5 (ouf quel nom je ne m'y fais pas ...)   : en fait il y en a une de chaque coté c’est la poche parfaite pour mettre le gel que l’on va consommer en premier , elle est super facile d’accès. Décidément une reussite , je ne regrette pas l’investissement . D’un point de vue confort rien a redire c’était parfait meme si j’ai eu un peu mal à la poitrine le soir (ca a disparu le lendemain) et aux trapezes (habituel…) . Les soft flasks sont un vrai plaisir a remplir au ravito, c’est facile et ca va vite. meme pour se deshabiller et se rhabiller , ca reste globalement facile.



Je crois que j’ai trouvé la bonne solution pour gerer le dossard , le gobelet et la poubelle je mets tout sur ma ceinture porte dossard en fait et ca tient bien sans me gener.



Les peregrine ont bien géré , elles ont pataugé dans la gadoue et restent glissantes en latéral quand c’est très gras mais sinon globalement ca accroche suffisamment.



Glop :


Cette année le balisage était nettement meilleur , a part a quelques carrefours ou je me suis posé des questions .

·        Le rapport prestation / prix : pour 12 euros en pre inscription, on a une tres belle course avec des organisateurs sympas et des benevoles au top (merci a eux) , des pâtes et un coca à l’arrivée , elle est pas belle la vie ?

·        Le soleil : courir avec ce temps printanier c’est fort agreable 

·        Les gels liquides d’overstim : toujours aussi efficaces et faciles a ingerer, je ne prends plus que ca

·        Les barres salées d’overstim encore : le top pour casser le gout du sucré

·        Les shots de powerbar : ca marche bien et ca se consomme facilement en course



Pas glop :


Ben rien, a part mes douleurs qui m’ont gaché la fin de course  …







Note pour le futur, courir trop vite en première partie c’est mal, même en étant bien entraîné ca finit en mode survie (ecotrail 80 de bruxelles par exemple) si en plus je suis moyennement en forme là c’est limite galère.

L’an passé pour la grimace du grand georges je l’avais joué au frein a main en restant vraiment en dedans dès le début de la course et en m’économisant a fond. J’avais terminé certes dans un temps important , mais en tous cas dans un bon etat de fraicheur et avec la capacité de courir jusqu’au bout (mais j’avais marché beaucoup dans les côtes …) .

Autre considération en partant vite on dure moins, c’est basique mais a un moment je finis toujours par ressentir les effets (sur l’ecotrail de paris 50 kms ca m’avait achevé, les derniers kms sur les quais avaient été une bonne galére…) .

Bref ceci me fait dire que je me suis probablement gaufré en termes d’entrainement en ne focalisant pas suffisamment sur la vitesse lente (l’endurance fondamentale) ma derniere seance longue avait d’ailleurs été dans le même style tout le temps a des vitesses superieures , avec de la marche, plutôt que de la course lente mais en continu.Bref à méditer, mais je pense que je vais devoir travailler plus sur les allures lentes de course: lentement mais surement.

vendredi 21 février 2014

Test X running light AS gore running wear


Plus leger et plus protecteur ca existe?


Il y a un domaine où je peux être victime d’achat compulsif :  la veste de running, surtout quand elles sont sensées être ultra light …. (Si je compte bien je dois avoir quelque chose comme 7 vestes destinées à cette pratique…) Ceci peut être d’autant plus important si le modèle en question est hyper léger et potentiellement coupe vent/ étanche et super respirant… Oui mais voilà, après avoir testé quelques modèles le constat est toujours le même , s’il pleut vraiment fort on finit mouillé à moins d’avoir une veste étanche  qui ne respire pas très bien. Pour une veste super respirante en revanche, les qualités hydrofuge sont en général plus limitées… la quadrature du cercle en somme.
J’ai souvent lu des posts dithyrambiques sur le gore tex en général et d’autres moins élogieux sur le prix de ces produits. J’avais donc jusque là soigneusement évité l’achat compulsif de la veste à XXX euros (avec une exception notoire pour une softshell gore tex , gilet sans manches tip top que j'utilise pour tout et n'importe quoi) , car au final pour aller courir dans la gadoue en a-t-on besoin ? Et puis en furetant sur le net je suis tombé sur cette nouvelle membrane active shell de gore tex décrite comme spécifique conçue pour les sports à haute intensité comme la course à pied et le modele X running light AS m’a semblé intéressant. En revanche le tarif annoncé de 159,95 Euros était assez décourageant, mais au détour d’une promotion importante j’ai fini par trouver le modèle à 97.09 euros…de quoi réfléchir puisque en deçà de la barre psychologique des 100 €. Une barre qui toutefois dépassée est celle du rapport poids/ prix. Cette veste  ultra légère ne pèse que 70 grammes soit l’une des vestes de course les plus légères du marché.
A la réception du paquet j’ai malgré tout été super surpris par le poids, c’est effectivement très léger et l’impression se confirme dès qu’on enfile la veste. On ne la sent quasiment pas c’est assez surprenant, dans la même lignée que l’hydrogen jacket par exemple. En revanche au niveau taille j’ai pris du L moi qui suis un morphotype M en règle générale, pour ce modèle c’était vraiment trop juste. Comme toutes les coupes gore running, la coupe est ajustée et près du corps. Le tissu de prime abord parait fragile et on fait généralement attention en l’enfilant…

Coupe vent :

De ce côté-là le résultat est assez extraordinaire, c’est la première fois que je porte une veste aussi légère avec cette impression de protection . Tout simplement géniale, la veste coupe complètement le vent même frais .En course dès qu’il y a un petit rafraichissement on la met et directement on ressent une chaleur appréciable.

Veste de pluie ?

De ce côté-là il m’a fallu attendre une bonne grosse drache des familles pour tester le côté étanche/ respirant. Ce weekend était une bonne occasion : pluie fine avec des averses assez soutenues par intermittence (une averse quoi… ) et une température assez importante (aux alentours de 20°C), de quoi te transformer en sauna portatif rapidement. Verdict : la protection contre la pluie n’est pas totale puisque les coutures ne sont pas étanchées mais d’un bon niveau eut égard au poids de la veste… La respirabilité demeure excellente pour un vêtement de ce type (d’ailleurs en ouvrant la veste quand la pluie se calme on obtient immédiatement un gain important de respirabilité ;o) ). A voir ce que ca donne en automne ou en hiver mais je ne serai pas surpris de constater qu’elle excelle dans des conditions de pluie pas trop forte ou en tous cas pas trop longues. En revanche sur une pluie de plus longue durée et de forte intensité ça risque de se corser (cf pas de zip etanche, pas de couture étanche…)

Impression générale :

La coupe ajustée convient parfaitement pour courir avec un sac à dos et le tissu ne bruisse quasiment pas ce qui est appréciable en termes de confort auditif… la relative fragilité du tissu oblige à faire attention quand on enfile la veste (ce weekend je l’ai enfilé et remise plusieurs fois, les averses ayant décidé de jouer à cache-cache). Petit truc commencer par le bras qui porte la montre/ gps , pour éviter que cela ne s’accroche au passage. L’absence de capuche n’est pas rédhibitoire mais s’il pleut vraiment de toute façon ce type de veste s’avère juste (même si l’enduction est vraiment de très bonne facture et fait déperler l’eau avec efficacité) au bout d’un moment…
La veste ne comporte aucune poche , fidèle au design ultra minimaliste de gore mais on peut la ranger dans une petit sac faisant partie intégrante de la veste en un petit rouleau peu encombrant (surtout dans un sac à dos !)

X running light AS gore running wear


















X running light AS gore running wear













Test des saucony Peregrine 4



Toujours à la recherche de la chaussure parfaite,

 j'ai hésité ces derniers temps pour remplacer mes Pure grit ... le marché de la chaussure de trail est certes pléthorique, il n'en demeure pas moins que trouver la bonne chaussure est difficile. J'ai pas mal lu de tests et recherché quels pouvaient être les substituts à la grit. LA peregrine s'est forcément imposée rapidement d'autant que la traction sur ce modele est réputé bonne , ce qui manquait cruellement à al pure grit. ni une  ni deux , j'ai donc fait un tours dans mon magasin préféré pour rapidement essayer le tout nouveau modele (la v4). C'est confortable, y a du grip le laçage est facile e tles couleurs sont..;super flashs. Au niveau poids c'est un modele plutot leger , j'emmène la boite , ne reste plus qu'à tester ca en conditions  humides... 
Et ce matin... jour de sortie longue , il pleut des cordes, je suis moyennement motivé . Je me suis programmé un 25 kilometres et plus et là honnetement le temps est vraiment crado... mais bon c'est l'occasion ideale de tester le matos en configuration de course et les peregrine. 
Premieres foulées, la peregrine est legere au pied , on sent que la semelle est un peu plus epaisse que sur une grit ou sur des new balance MT 1010 par exemple, on ressent moins les asperités de la route. LA semelle semble un peu plus rigide que sur d'autres modeles , au moins au debut. En termes de sensations, j'ai trouvé que l'on avait l'impression de courir avec des chaussures de route, legeres. Ca donne envie d'accélerer en fait! LEs premiers kilometres d'asphalte déroulent , le confort est bien présent , le chaussant est confortable et ne comprime pas le pied, c'est très agréable, meme si l'impression de rigidité relative se confirme. 
Le bitume fait bientôt place à la gadoue et aux ornieres profondes remplies d'eau, la chaussure accroche très bien dans la terre et procure une super sensation de confiance, on attaque la pente sans crainte de partir en sucette , quel changement par rapport aux grit ! Je passe sous un pont le chemin est inondé, pas le choix je dois immerger mes nouveaux chaussons ... l'eau glacée et noiratre entre de partout , j'ai les pieds qui baignent...
Quelques metres plus loin la sensation d'eau glacée commence a disparaitre, les chaussures semblent tres bien drainer l'eau  ce qui est fort appréciable, reste à voir sur le long terme si ca genere des ampoules ou pas (note : aucune ampoule la fin des 28 kilometres, j'ai juste les pieds humides...). J'enchaine montées et descentes, de la boue, des cailloux, du sable, de l'eau, du bitume, tout y passe et la chaussure continue a accrocher... au final le test est concluant;o) 



le tour du proprio :


LE dessus de la chaussure :
le chaussant est dépourvu de coutures et est tissé comme sur la plupart des modeles d'aujourdhui avec des bandes renforts. rien de notoire, en fait, c'est globablement très confortables  et leger . le seul bemol que j'y vois  c'est une resistance moindre a l'usure comme sur al plupart de schaussures d'aujourdhui: un frottement un peu appuyé sur un mechant caillou peut directement occasionner un trou... Gros avantage  ca draine tres bien l'eau et la matiere seche rapidement . 

Semelle intermediaire et exterieure :

ces chaussures sont pourvues d'un drop de 4 mm et ont relativement peu d'amorti comparées à la plupart des modeles du marché. On ressent la route et les aspérités , mais les sensations sont neanmoins gommées par rapport a des vraies chaussures minimalistes, on n'a pas l'impression de courir sur ses chaussettes. Le grip de la semelle est plutot bon, je ne derape semble t'il pas dans les montées boueuses c'est deja ca de gagné... 

le mot de la fin:

de toute ma panoplie de godasses de trail actuelle, il semblerait que ces saucony soient promises a unbel avenir. JE n'ai jamais essayé de chaussure qui soit aussi versatile  (route / boue, chemin, elle prend tout sans broncher). A priori parfaites pour mon usage  sur des chemins faciles , mais bien boueux par moments et quelques morceaux de route. Serait ce l'élue ?