Fort heureusement il a fait beau ; même splendide, un vrai temps de printemps.
Retour sur une contreperformance plus ou moins provoquée …
4H40 je suis réveillé par ma chère et tendre, j’essaye de me rendormir, mais rien n’y fait je tourne comme un lion en cage. A 5H30 j’abandonne et me leve.
Petit dej tanquille (gatosport et Roiboos), je suis un peu dans le pâté.
Je finis de me préparer et à 7 heures je suis sur mon vélo , à pédaler à la cool ; cette année il fait frais mais c’est largement supportable , quel contraste par rapport à l’année dernière !
A l’arrivée, je revois quelques têtes connues , nous sommes a peu pres 50 à partir, je récupere mon enveloppe prépare mon dossard, pas de souci majeur . Je rebois un coup d’aquarius pour la route et c’est le briefing. Quelques petits changements ont été apportés au tracé apparemment, on verra bien …
Depart
Au top je suis dans le groupe de tête , ca part un peu plus vite que l'an passé, je laisse filer mais continue a une allure marathon, ce qui, on le verra plus loin, n’était sans doute pas la meilleure option. Les premiers kilometres défilent tranquillement, le parcours est bien visible cette fois, les ouvreurs a VTT devant assurent. Je me retrouve dans les 10 premiers et continue a mon rythme, qui me semble tenable mais en fait trop rapide, j’aurai probablement du switcher rapidement en mode pépère …les chemins sont bien boueux (il a draché il y a deux jours…)
Devant c’est bien parti et je reste seul ou presque. Je revois l’endroit ou je m’étais planté de chemin tout seul l’an passé, ca fait plaisir de le repasser tranquille et serein. Cette partie n'est pas la plus divertissante de la course, on traverse des champs et le paysage est tres monotone. Il fait chaud j’ai donc retiré la veste qui m’equipait pour switcher sur un gilet sans manche coupe vent et aéré, mais j’ai encore bien chaud, en fait. Je poursuis avec un compagnon d’infortune vers Rixensart et nous arrivons bientôt dans le bois.
Le soleil resplendit, les paysages sont superbes. Je suis sur mon parcours d’entraînement à partir de ce point donc ca passe tout seul, trop facilement peut etre ? je marche dans la montée vers Overijse pour récupérer et boire un coup je sens que je ne suis pas dans un jour de grande forme en fait. Le chemin se poursuit, je garde un gars en ligne de mire puis un autre qu’il dépasse, je poursuis sans forcer. Nous arrivons à Overijse et la descente vers le lac. Cette année il y a une bifurcation sur une partie boisée c’est fort agréable et plus sympa que de courir sur la route. Je fais le tour du lac de Genval avec un Espagnol qui apprécie la campagne environnante, on discute un peu avant de retrouver le premier ravito. Je ne touche pas au buffet : chocolat, banane, orange et tuc mais remplit les gourdes d’eau , un verre d'orangeade et c’est reparti. Je finis ma barre de cereales et reprends des shots gout citron en marchant dans la montée puis j’enchaîne vers le parc de la Hulpe, tout seul. Un concurrent me depasse dans la montée vers le parc de la hulpe , je ne peux pas vraiment relancer ca commence a coincer et je ne suis pas à mi course , hum hum...…En traversant la nationale pour le parc de la hulpe surprise; on longe le bois vers la gauche au lieu d’aller tout droit puis on oblique vers le Dolce, sur un section d’asphalte. Bon c’est pas transcendant mais ca ne dure pas un siecle non plus. J'ignore si ce choix a été fait pour nous eviter le chemin boueux ou pour nous faire profiter de la section montagnes russes qui suit?
Le soleil resplendit, les paysages sont superbes. Je suis sur mon parcours d’entraînement à partir de ce point donc ca passe tout seul, trop facilement peut etre ? je marche dans la montée vers Overijse pour récupérer et boire un coup je sens que je ne suis pas dans un jour de grande forme en fait. Le chemin se poursuit, je garde un gars en ligne de mire puis un autre qu’il dépasse, je poursuis sans forcer. Nous arrivons à Overijse et la descente vers le lac. Cette année il y a une bifurcation sur une partie boisée c’est fort agréable et plus sympa que de courir sur la route. Je fais le tour du lac de Genval avec un Espagnol qui apprécie la campagne environnante, on discute un peu avant de retrouver le premier ravito. Je ne touche pas au buffet : chocolat, banane, orange et tuc mais remplit les gourdes d’eau , un verre d'orangeade et c’est reparti. Je finis ma barre de cereales et reprends des shots gout citron en marchant dans la montée puis j’enchaîne vers le parc de la Hulpe, tout seul. Un concurrent me depasse dans la montée vers le parc de la hulpe , je ne peux pas vraiment relancer ca commence a coincer et je ne suis pas à mi course , hum hum...…En traversant la nationale pour le parc de la hulpe surprise; on longe le bois vers la gauche au lieu d’aller tout droit puis on oblique vers le Dolce, sur un section d’asphalte. Bon c’est pas transcendant mais ca ne dure pas un siecle non plus. J'ignore si ce choix a été fait pour nous eviter le chemin boueux ou pour nous faire profiter de la section montagnes russes qui suit?
ca coince ...
D’un coup les panneaux annoncent un passage dans la gadoue et les bois, c’est parti pour les montagnes russes, une succession de montées descentes, j’ai mal aux guiboles et fais attention en descente a ne pas forcer sur mon adducteur endolori, là ou d’habitude je m’éclate C'est un peu frustrant surtout qu'il reste encore pas mal de bornes …un arbre enorme entrave la progression , j’aurai peut-être du le contourner au lieu de jouer au singe … après diverses péripéties boueuses je retrouve le parc de la Hulpe ou le parcours a été lui aussi modifié. Nouvel arrêt ravito à Folon je rebois de l’orangeade et reprends des liquides , il y a de l’overstim, c’est cool.
Je commence a vraiment transpirer comme un goret et je sens même le soleil qui tape (je suis tout en noir aussi..) . Je retire un t shirt sur les deux que j’avais, ouf ca va mieux… je poursuis ma route tant bien que mal ca commence a etre dur, je cours mais pas au top et je marche dans les côtes systématiquement, c’est pas terrible.
Je regarde les kilomètres qui s’égrènent lentement sur mon garmin , ca commence a sentir la galère…encore quelques kilomètres cahin caha, j’ai des crampes qui commencent au niveau des mollets, super il ne manquait plus que ca .
Soudain un groupe de 5 coureurs me passent, ils ne courent pas vite mais moi je marche … j’essaye de m’accrocher et les suis autour du golf de Waterloo, puis dans les champs. Je suis vraiment à la peine et marche de plus en plus , des que je cours je sens mon adducteur . kilometre 50 c’est toujours aussi tendu et je me tate pour finir en marchant . 2 personnes me depassent ca me pique un peu au vif je recommence a courir (comme un escargot...) sur le plat et en descente mais en montée ca reste moyen.
Km 57,
je suis en mode survie et je croise une photographe de l’association organisatrice qui m’annonce qu’il ne reste plus qu’un km…j’hallucine mon gps indique 57 kms , ma fin de calvaire est donc finalement beaucoup plus proche. Je repars en courant sur ce dernier km , je finis au mental en serrant un peu les dents en 6H36 .
A l’arrivée les pates me font du bien , je me demande si je n‘ai pas fait une petite hypo, vu les sensations bof bof que j’ai eues sur la dernière partie du parcours notamment.On peut y ajouter une hydratation insuffisante: des crampes et des douleurs musculaires de ce genre , ca fleure bon le manque d'eau.
Journée en demi teinte donc mais qui au final m’a appris des choses…
Matos :
Cette fois j’avais pris l’artillerie lourde (trop en fait...), j’etais moyennement confiant par rapport à la meteo : parti en collant+ cuissard en bas j’aurai pu opter pour un short ou un ¾ en fait. EN haut là c’était franchement too much : un t short ML compressif under armour + un T shirt ML breath thermo et une veste gore actishell , j’avais beaucoup trop chaud…mais bon avec cette meteo changeante , pas facile a gerer.Au final j'ai fini avec le t shirt under armour et le gilet coupent vent ultra leger, mais manches courtes ca l'aurait fait aussi.
J’ai decouvert une nouvelle poche sur mon sac Salomon advanced skin s lab 5 (ouf quel nom je ne m'y fais pas ...) : en fait il y en a une de chaque coté c’est la poche parfaite pour mettre le gel que l’on va consommer en premier , elle est super facile d’accès. Décidément une reussite , je ne regrette pas l’investissement . D’un point de vue confort rien a redire c’était parfait meme si j’ai eu un peu mal à la poitrine le soir (ca a disparu le lendemain) et aux trapezes (habituel…) . Les soft flasks sont un vrai plaisir a remplir au ravito, c’est facile et ca va vite. meme pour se deshabiller et se rhabiller , ca reste globalement facile.
Je crois que j’ai trouvé la bonne solution pour gerer le dossard , le gobelet et la poubelle je mets tout sur ma ceinture porte dossard en fait et ca tient bien sans me gener.
Les peregrine ont bien géré , elles ont pataugé dans la gadoue et restent glissantes en latéral quand c’est très gras mais sinon globalement ca accroche suffisamment.
Glop :
Cette année le balisage était nettement meilleur , a part a quelques carrefours ou je me suis posé des questions .
· Le rapport prestation / prix : pour 12 euros en pre inscription, on a une tres belle course avec des organisateurs sympas et des benevoles au top (merci a eux) , des pâtes et un coca à l’arrivée , elle est pas belle la vie ?
· Le soleil : courir avec ce temps printanier c’est fort agreable
· Les gels liquides d’overstim : toujours aussi efficaces et faciles a ingerer, je ne prends plus que ca
· Les barres salées d’overstim encore : le top pour casser le gout du sucré
· Les shots de powerbar : ca marche bien et ca se consomme facilement en course
Pas glop :
Ben rien, a part mes douleurs qui m’ont gaché la fin de course …
Note pour le futur, courir trop vite en première partie c’est mal, même en étant bien entraîné ca finit en mode survie (ecotrail 80 de bruxelles par exemple) si en plus je suis moyennement en forme là c’est limite galère.
L’an passé pour la grimace du grand georges je l’avais joué au frein a main en restant vraiment en dedans dès le début de la course et en m’économisant a fond. J’avais terminé certes dans un temps important , mais en tous cas dans un bon etat de fraicheur et avec la capacité de courir jusqu’au bout (mais j’avais marché beaucoup dans les côtes …) .
Autre considération en partant vite on dure moins, c’est basique mais a un moment je finis toujours par ressentir les effets (sur l’ecotrail de paris 50 kms ca m’avait achevé, les derniers kms sur les quais avaient été une bonne galére…) .
Bref ceci me fait dire que je me suis probablement gaufré en termes d’entrainement en ne focalisant pas suffisamment sur la vitesse lente (l’endurance fondamentale) ma derniere seance longue avait d’ailleurs été dans le même style tout le temps a des vitesses superieures , avec de la marche, plutôt que de la course lente mais en continu.Bref à méditer, mais je pense que je vais devoir travailler plus sur les allures lentes de course: lentement mais surement.
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