dimanche 17 mai 2015

Comment améliorer la visibilité d'un blog blogger ?

Améliorer la visibilité de son blog blogger? facile, suivez le guide IV OAM

Pour le sujet il existe un excellent blog justement sur le sujet qui propose un test et de nombreux conseils . 

après, c'est un peu fastidieux de repasser dans ses articles pour les reparamétrer , mais clairement ca fonctionne. Au test je suis passé de 60% à 92% en 2  heures de boulot... Ca vaut le coup non? 

Comment accrocher ses bâtons sur le sac salomon s lab advanced skin 5 set (systeme 4D) ?

Comment accrocher ses bâtons sur le sac salomon s lab advanced skin 5 set (systeme 4D) ?  


Cette question hante apparemment un certain nombre de traileurs qui comme moi ont tapé ce type de recherche sur google ... et les réponses obtenues sont pour le moins évasives ...
Comme je n'utilisais pas de bâtons jusque là je ne m'étais jamais vraiment penché sur la question... 
En revanche dans ma dernière préparation , j'ai intégré de la marche nordique en côte là où avant je marchais ou courrais lentement en utilisant des bâtons Leki platinium walker.
Pourquoi en revanche vouloir attacher ses bâtons? En effet, tous mes entraînements avec bâtons se sont faits en les portant à la main tout simplement. Solution efficace et facile ne demandant quasiment aucune manipulation à part pour enlever/ remettre lesdits bâtons. 
Après réflexion cependant, je me suis dit qu'il pouvait être intéressant de les fixer voire nécessaire dans plusieurs situations : 

  • Pour monter à la corde : en effet sur certaines courses il y a des chaines ou des cordes pour grimper certains obstacles et c'est beaucoup plus facile a faire sans les bâtons dans les mains... 
  • sur les longues sections de plat où on court facile et ou les batons ne sont pas nécessaires ( ça, ça  depend des courses) 
Donc après quelques cogitations et essais infructueux avec le système 4D je me suis résolu à passer du côté obscur de la force: le bricolage infâme (c'était ça ou demander à ma maman de me confectionner un carquois :p) ...
Autant le dire tout de suite, le bricolage , ce n'est pas mon fort, je suis même plutôt un boulet en la matière. Je devais donc trouver un système simple et facile à mettre en place...

La solution que j'ai trouvée au final fait appel à un élément de plastique fourni à la vente d'une paire de bâtons leki mono brins , un bête truc en plastique qui ne sert à rien, sauf à maintenir les bâtons ensemble quand on les range (ça évite accessoirement qu'ils tombent, donc pas si bête que ça!).

Salomon S lab skin 5 set comment attacher batons


En fixant bêtement la piece avec un petit boute on la securise afin qu'elle ne bouge pas. le côté tricky est de trouver la bonne hauteur, ça , ça se règle directement en fonction de la personne et de ses préférences... 


et pour le bas , on fait dans le simple: 2 tours avec l'élastique prévu à cet effet:

Salomon S lab skin 5 set comment attacher batons

maintenant, il n'y a plus qu'à tester ca sur une course... 

Nike pro combat: le test & test de la veste Nike shield max


Nike : veste Shield max 



Ca faisait un moment que je lorgnais sur cette veste d'hiver softshell qui me semblait intéressante pour lutter contre les intemperies et les conditions froides et humides que je rencontre souvent à l'entraînement en hiver. Mais le prix de 250 euros m'avait jusque là dissuader. jusqu'au jour où de passage au Nike store de la defense je suis tombé sur une super promo : À 50% de remise je n'ai pas reflechi longtemps …
Le gros plus de la veste est clairement son confort. c'est juste hallucinant de se glisser dans cette softshell qui est comme toujours chez nike tres bien coupée avec une coupe entre le slim fit et le regular. 
L'accessoirisation est bien pensée et la capuche efficace et facile a mettre en place. Un foulard est egalement prevu pour jouer a zorro ou se proteger des grands froids, directement dans la capuche, la grande classe.
La visibilité du produit la nuit est bien pensée avec de larges bandes reflechissantes, pratiques en hiver apres la tombée de la nuit.
Les poches sont parfaites pour la course, bien pensées et facilement accessibles , un must have en termes de confort (y compris une poche poitrine dissimulée par un gousset).
Pas de ventilation mais un double zip devant qui permet de bien reguler les coups de chaud. LA veste deperle bien sous la pluie battante, en revanche je ne suis pas sur qu'apres 3 heures on soit encore completement au sec…mais le but de cette veste est de courir par temps froid, humide ou pas.
L'apport thermique est evident et on peut courir quasiment avec une couche en moins (la ou on mettrait 2 t shirt avec une autre veste, ici un seul suffit).
Si le poids est superieur a une veste de running, il est largement compensé par l'apport thermique et par le confort de cette veste.


Pour quoi faire?: pour courir pardi, mais vraiment par temps froid; au dessus de 10° C on transpire trop et on fait face a un effet cocotte minute. Cette veste est top pour l'entrainement peut etre moins pour une course sauf s'il fait vraiment super froid. Testée a velo, le confort est egalement top , c'est vraiment un produit technique et bien pensé.

Le short Nike Phenom 2 in 1: le test 


Ce short est un 2 in 1: soit un short avec un cuissard intégré. Jusque là j'utilisais un short plus un cuissard et c'etait l'occasion d'utiliser un produit intégré avec en plus une coupe longue, pour les jours une peu frisquets ou plus de protection.
Le cuissard est un nike pro combat, la compression est legere mais presente, ca masse les cuisses sans pour autant les ecraser. Gros avantage de ce modele de mon point de vue, l'entrejambe est largement aérée , ca rajoute un confort non negligeable par rapport a un cuissard classique.
Le short en lui meme est de coupe ample et longue , tres leger avec des inserts perforés pour l'aération.
Une petite poche sécurisée a l'arriere pour glisser un gel ou la carte de credit on n'emmene pas son camping gaz…
Je l'ai testé dans de nombreuses courses d'entrainement, le confort est toujours irréprochable meme sur du long (3 heures de sortie) , le cuissard tient bien, la compression est bien sans être  trop présente. Le seul hic que je lui ai trouvé c'est par temps de pluie , la matiere absorbe l'humidité et le short finit par coller aux cuisses. Ce n'est pas genant pour courir mais on sent une impression de lourdeur , confirmée quand on soupèse le short après, il a tendance a se transformer en éponge et a s'alourdir sous la pluie. Donc pas le top sur une course longue. 

En bref , pour l'entrainement et la course par temps sec ce short est top, moins quand il pleut.

T shirt ML dry fit Nike :

Coupe plus slim que des t shirts du meme style avec une epaisseur assez mince . La coupe est bien ajustée et on apprécie les manches pourvues de thumb loops . Apport thermique interessant en mono couche et super confortable notamment quand combiné avec la veste shield max. un bon t shirt, qui fait le boulot sans rien de particulièrement extraordinaire mais avec une bonne coupe et un confort qui le rend indispensable pour une entrainement à l'aise. 


Test du T shirt Pro combat de Nike 

Comme le temps de ma prochaine course s'avère pour le moins incertain à ce stade , j'ai pris une option t short a manches courtes à glisser sous le maillot. la compression est légère et le t shirt très près du corps. On ne le sent quasiment plus en course, le confort est excellent. Comme d'hab j'ai pris du M et comme d'hab ca "fit perfectly" . Pas d'accessoirisation, on est dans un produit de base, sans fioritures, mais avec un excellent niveau de confort et un poids raisonnable, on ne sent pas spécialement alourdi.  
Un  t shirt simple, une valeur sûre . 

Test du cuissard de compression Nike Pro Combat dry max 


Encore un cuissard ? et bien oui , fort heureux de mon experience avec le Phenom 2 in 1 , j'ai acheté un cuissard séparé pour aller avec un autre short , plus adapté aux conditions pluvieuses (mon bon vieux salomon trail). là aussi c'est du sérieux , la coupe est parfaite et la compression présente sans être écrasante. Le cuissard n'est pas hyper long et s'arrete environ 8 cms au dessus du genou. J'ai pris la version super aérée et force est de constater que ca fonctionne bien, on reste aéré sans avoir trop chaud et avec toujours de la compression. 
A l'usage, la compression est particulièrement présente sur le haut des cuisses et au niveau des adducteurs . 
Sous la pluie c'est aussi efficace pour sécher rapidement, un vrai plus en trail ou on est souvent confronté aux éléments (rivière, pluie...) 
A voir ce que ca donne sur du très long :) 

samedi 16 mai 2015

test des batons LEKI Walker platinium

test des batons LEKI Walker platinium 



Dernier test en date, je me suis décidé a acquerir une paire de batons après moult hesitations. Jusque là je n'utilisais pas du tout de batons pour mes courses de trail, mais force est de constater, qu'apres un certain nombre de kilometres et la fatigue accumulée, on peut avoir envie de ralentir. 
De meme, sur certaines courses, je me suis retrouvé a marcher sur des longues sections techniques et ou pentues ou je me suis fait la reflexion en live que des batons auraient peut etre été appréciés...donc au final j'ai checké le marché et opté pour des bâtons mono brin (donc non repliables ou retractables) en full carbon de chez Leki : les walker platinium
Je connaissais deja cette marque pour les avoir utilisés en marche nordique et le confort de leurs mitaines. Le nouveau modele est encore plus abouti et procure justement un confort de tout premier ordre. Le poids est assez déconcertant  nenamoins il faut quand meme les trainer sur toute la course ;o)


Du coup j'ai commencé a un peu modifier mes sorties longues en rajoutant de la marche rapide dans les cotes là ou je marchais ou courrais lentement en partant du principe que de toute façon sur du long je marcherai en cotes. Le carbon donne clairement une bonne puissance mécanique aux batons et on a un excellent retour d'énergie. Ca demande juste un temps d'adaptation et une certaine attention pour ne pas se planter le bâton dans les godasses …

A l'usage et après plus d'un mois de pratique régulière (toutes mes longues sorties et il y en a eu pas mal ces derniers temps :) ), les bâtons apportent un vrai plus en tonifiant la marche rapide et apportent un vrai plus sur terrain pentu, glissant, boueux ... en descente quand c'est très pentu ca peut aussi faire office d'aide , comme des bâtons de ski, pour éviter de se retrouver sur les fesses. 

les gants , les trigger shark active, sont très confortables et parfaitement ajustables via un velcro. A priori meme avec des gants ca peut s'adapter. le confort est vraiment bon, même sous la pluie et ce après plusieurs heures. Clipser le gant sur le bâton est très simple avec ce système et ca en fait son point fort majeur. Pour les retirer par contre, il faut un certain temps d'adaptation pour trouver le truc (mettre le baton en diagonale pour pouvoir atteindre le bouton poussoir avec la main attachée au bâton) et retirer ses bâtons rapidement. 
En mode course, porter les bâtons s'avère tout à fait gérable , on les équilibre naturellement dans la main, même si on porte les 2 bâtons dans une seule main. 

Côté pointes, le walker est livré avec un embout en caoutchouc (l'embout power grip) qui est silencieux sur la route, un vrai bonheur, mais plutôt inopérant dès qu'on passe sur du terrain gras, rocailleux ou boueux...là, la pointe speed tip s'avère efficace, par contre, méfiance ca se plante facilement dans tout y compris vos baskets! Pour le trail exit les embouts, et tant pis pour les sections ou ca résonne ... Apparemment Leki commercialise un embout intermédiaire (le silent spike pad) qui permet d'allier le silence sur le dur et l'accroche sur le gras ...a voir. 

accrocher les batons leki sur un sac Salomon? 

Le seul vrai probleme que je vois a court terme, c'est sur les sections longues de plat ou courir avec les bâtons a la main est peu penible … a voir si je peux bricoler une solution pour les accrocher au sac sans me galerer avec 36 bouts de ficelle en gardant un truc super leger (genre une pochette pour glisser le bout des batons et un boute pour les retenir au sac en haut?) En plus ce systeme devra etre facile ...
Edit: pour ce point j'ai testé un petit bricolage...

mardi 12 mai 2015

Objectif 100 kms ...

Objectif 100


Avec un objectif plus conséquent en point de mire, j'ai toujours  plus de facilité à me motiver pour sortir et empiler les bornes au compteur, même si le temps est particulièrement maussade. Après une année 2014 axée sur des courses de moyenne ampleur (60 kms pour le trail de la mazerine, 50 pour les fantomes et le trail de l'orneaux ) j'ai voulu franchir le pas et tacher de finir un 100 kms. 100 kms finalement c'est un peu comme un 80 avec 20 kms de plus en somme… :)

Néanmoins le dénivelé, la fatigue accumulée , le temps ...tous ces éléments font qu'une telle course ne s'aborde pas , en ce qui me concerne , à la légère.


Pour envisager de parcourir une telle distance, il y a différents paramètres à prendre en considération pour pouvoir supporter cet effort.

  • Le volume d'entraînement : pour aller au bout d'une telle distance , un minimum de volume est nécessaire. Le problème, identique pour toutes les courses est de faire suffisamment de préparation, donc de kilomètres pour être suffisamment endurant et ne pas en faire trop, de peur de risquer un surentrainement ou une fatigue générale qui nuirait au final à l'état de fraîcheur au jour J et à la performance globale sur cet évènement, voire à l'après course (récupération notamment).
  • La préparation physique générale (PPG): souvent délaissée, la PPG est pourtant indispensable pour résister et prévenir les blessures à l'entraînement et en course.
  •  L'entrainement de qualité : ici on parle plus de l'alternance de séances rapides ou plus lentes et longues, de séances spécifiques …
  • La préparation du matériel: encore un chapitre a ne pas negliger car un probleme de matériel peut être négligeable sur une sortie du week end mais s'avérer être un truc pénible après 50 bornes …
  • l'alimentation : encore un chapitre essentiel
  • La préparation mentale : une préparation qui passe par divers moyens , propres à chacun: imagerie positive, lecture de cartes, reconnaissance du parcours , yoga , sophrologie, musique …

VOLUME :


La course etant programmée fin mai , j'ai axé mon plan d'entraînement en deux temps en choisissant une course intermédiaire en février (65 kms) pour  faire du volume et monter graduellement en puissance pour etre en forme pour mai. Cataschtroumph, les 65 se sont terminés en 35 du fait d'une grippe qui s'est déclarée pendant la course, me laissant exsangue et endolori. Il a donc fallu revoir les plans et adpater.


PPG :


Pour ca j'utilise différents moyens : du velotaf , du skate , du skimboard , du supension training  , du renforcement musculaire, du kite , du windsurf, du trapeze volant... Pour ca tout est bon a prendre en fonction des possibilités et des envies. Perso je pratique ce qui m'inspire à l'instant T. Tout est bon dans le cochon, qu'on se le dise :)


L'ENTRAINEMENT DE QUALITE :


Ici ma préparation est axée sur deux choses . D'abord des séances rapides assez éprouvantes même si courtes destinées a maintenir la VMA et à la renforcer. Après différents essais de 30/30 et autres seances du meme acabit j'ai finalement opté pour des séances de jerk: course en côte par séries de 9 répétitions de 30 secondes avec des phases de récupération d'une minute 30 puis une minute 15'' , puis une minute sur les dernières séries. Eprouvant mais efficace. Par ailleurs en vacances dans un pays chaud je continue souvent l'entrainement mais en privilegiant le travail de qualité au detriment de la quantité et en faisant des séances courtes de 40 minutes sur tapis : echauffement puis 4 minutes à 14 kms/ h (+ declivité) , recuperation active a 11 km/ h pendant 2 minutes , puis re 4 minutes , recup 2 puis re séquence rapide en augmentant graduellement la vitesse et la declivité … Au final lors d'un récent séjour à Punta Cana, j'ai fait essentiellement du tapis pendant mes 10 jours de présence en privilégiant des séances courtes mais intenses (l'occasion de faire monter le cardio à 190)

L'autre volet concerne le travail dit spécifique: il allie de la marche en montée/ descente sur terrain technique, de la course lente en côte, de la course sur terrain technique, la répétition de côtes longues  (pas évident de trouver ca près de chez soi …) , des escaliers , de la marche nordique… le but ici est plus de travailler sur des efforts comparables a ceux qu'on peut connaitre  en course afin de ne pas trop subir les enchainements marche / course et les variations de rythme (l'ennemi du marathonien est le quotidien du traileur) … pour cette fois j'ai aussi acheté des batons , cela a donc été l'occasion de travailler spécifiquement la marche en montée avec bâtons et aussi: le port de bâtons en séances longues.

Autres séances , j'ai travaillé sur des séances de côtes plus ou moins longues ou j'essaye de maintenir un rythme correct de course (au feeling donc, mais avec un oeil sur le cardio si j'approche trop de la zone rouge). c'est fatigant mais ca fait aussi progresser.

Autre type de séance spécifique à intégrer: la course de nuit car au moins 2 heures de course sont prévues dans le noir (les 2 premières….) . La course de nuit est vraiment particulière car on perd ses repères habituels et on va en général moins vite surtout sur terrain irrégulier. Il faut aussi gérer la fatigue et renforcer son attention. Cette fois je ne me suis pas ménagé avec des séances by night assez torturées, sous la pluie avec peu de ravitaillement … 

Autre phénomène habituel en course de longue durée , le manque de carburant: quand on a des difficultés à manger, qu'on a zappé un ravito, ou tout simplement un coup de mou , il faut savoir gérer. Et pour ca des séances ou on se ravitaille peu permettent de flirter avec cette zone dangereuse , à condition de bien boire et de bien compenser ensuite en reprenant des glucides pour se retaper.

LE MATOS


Un secteur a prendre en considération pour toute course et qui va dépendre fortement de la météo du jour. Partir trop chargé pour pouvoir pallier à plein de situations et on traine du poids inutile qui génère de la fatigue. Partir trop léger et on s'expose a des risques : hypothermie, rhume , trempé jusqu'aux os … pour ca un check régulier sur la météo permet de prévoir le coup en regle generale. Nouveauté pour cette course j'ai décidé d'emmener une paire de bâtons ce que je n'avais jusque là jamais fait. Certaines séances ont donc été clairement adaptées pour travailler l'enchaînement course / marche avec bâtons.

Côté électronique, c'est GPS d'un côté et cardio de l'autre, le cardio intégré du GPS ayant démontré des chiffres aberrants … ca alourdit mais ca fait aussi un back up en cas de défaillance du GPS.


L'alimentation:

encore un chapitre à ne pas négliger… premier truc de sioux , éviter de tester un aliment ou une boisson jamais testé auparavant le jour de la course (deja fait sur le premier ecotrail de bruxelles , je n'avais pas testé la barre que j'ai mangée apres 10 bornes, c'est passé… mais pas top). c'est toujours dommage de vomir au beau milieu d'un ravito… et ca peut mettre la course par terre. Le gout pour le sucré dépend de la tolérance de chacun. Perso j'aime bien couper avec du salé quand ca dure plus de 6 heures , les barres salées d'overstim sont, pour le coup, parfaites pour ca.

La tolérance au sucre dépend aussi de l'heure, du temps de course, de la méteo (par temps froid ou chaud on mange plus difficilement…) . Le plus important restant l'hydratation j'essaye de partir en autonomie complète en emportant des recharges individuelles de poudre à boisson isotonique. Pratique et efficace en course. A tester en amont également pour éviter une mauvaise surprise le jour J.

Pendant le dernier mois de préparation j'utilise quotidiennement de la spiruline qui permet de booster l'organisme et d'éviter certaines carences. j'y ajoute également de la vitamine C et surtout , je bois, beaucoup d'eau.


La préparation mentale :


Encore un domaine qui pour certains tient du pipeau total. Pour avoir essayer différentes choses , j'ai fini par trouver ce qui fonctionne pour moi et qui s'avère en fait un élément essentiel et fondateur de ma préparation. Courir deux heures, tout le monde peut le faire et après quelques années d'entraînement ca devient presque facile (tout dépend de l'allure!). En revanche après plusieurs heures, quand la fatigue se fait sentir, que l'hypoglycémie est proche , qu'on se traîne lamentablement, il faut parfois des ressources internes quand on est dans le dur. Dans ces moments, faire appel a des images ressources , des éléments positifs peut permettre de gérer ce coup de moins bien et d'attendre que ca revienne sereinement, sans paniquer et de continuer pour finir cette course et aller au bout.

Pour moi, il demeure important de savoir pourquoi on court et pourquoi on se retrouve a franchir la ligne de départ en ce froid matin, quand il pleut  et qu'on se dit qu'on pourrait être tranquille sous la couette. Savoir pourquoi, ca évite de laisser tomber à un moment de moins bien, ca évite de se poser la question en cours de route .

Ca permet aussi de ne pas se poser de questions quand il faut sortir le soir a la frontale dans le froid pour se taper des séances de montées de colline, de ne pas se braquer quand vos potes se foutent de vous et de votre engagement, …

 On le fait par ce qu'on sait que ca servira plus tard, que c'est un mal pour un bien, que cette souffrance n'est que passagère, ou que c'est juste un petit désagrément...

Cet aspect motivation est d'autant plus important quand on s'entraine seul, on n'a personne pour vous faire culpabiliser ou vous pousser, vous le faites pour vous , point barre. 

Au delà, préparer mentalement une course m'aide à me projeter positivement dans la course. De savoir qu'on va en baver à un moment, l'anticiper permet de mieux le vivre quand ca arrive. Ca ne diminue pas la souffrance, ca permet juste de la gérer un peu mieux  et de continuer. Autre facteur important, rien ne remplace l'expérience. La première fois qu'on fait une hypoglycémie on est très mal. Pour la suite on apprend de ses erreurs et on se force a s'alimenter régulièrement même si on n'a pas vraiment faim parce qu'on sait justement que c'est dans ces moments  là que l'on prépare son corps pour les 20 bornes qui viennent et les difficultés y afférentes…

De la préparation de la course ...sur papier...


Un point qui pourrait faire l'objet d'un post ou d'une série entière de posts en fait . Préparer une course c'est aussi lire les cartes, les relevés topographiques, les courbes de niveaux, les récits des années antérieures , regarder des films et des  photos d'éditions précédentes de la course. Perso, c'est un chapitre que je trouve intéressant et même nécessaire. Ca permet de se projeter et de booster le capital confiance , de s'organiser pour l'alimentation (quand prendre un gel coup de fouet par exemple) gérer les ravitos (je prends une, deux ou 3 gourdes?) , le change (t shirt manches longues chaud pour le matin que l'on laisse quand la température est remontée par exemple...) 

La lecture du profil de la course permet aussi différents tests projectifs pour estimer les temps de passage aux différents ravitos et par là un temps final, bien que mes expériences en la matière soient généralement foireuses: ou trop conservatrices comme sur la saintélyon (objectif à 9heures pour 7H44 réalisés) ou au contraire très optimistes comme sur le trail des fantômes l'an passé.

Bref, un secteur où on peut se perdre facilement...


quelques reperes de temps : 


Decembre


Mois pluvieux et frisquet, hiver oblige, j'enchaine les rhumes (merci les kids!) et les entrainements en sont perturbés ...des semaines a 25 ou 35 kms c'est pas vraiment la joie, …

Arrive la fin du mois j'enchaine fort heureusement 2 semaines correctes a 55 puis 82 kms (merci les vacances ) , ca fait un peu de volume et je continue a maintenir de la qualité en travaillant sur de seances de jerk une fois par semaine. Je marche aussi plusieurs fois tranquille en famille , ca fait un peu plus de volume , a des allures vraiment cool.


Janvier


Toujours du jerk et des séances de montées descentes de colline soit en courant soit en marchant.

Arrive la semaine a moins trois semaines de l'objectif, je pars sur une séance longue, la première depuis fort longtemps, le temps est épouvantable , 3°C , de la pluie et de la gadoue partout… je courre et marche pendant près de 3 heures et plus de 29 kms , sans être trop anéanti en fin de parcours, ca fait du bien au moral . Comme parcours j'ai choisi de partir par le bois de Rixensart, de reboucler sur la campagne d'Overijse, de rejoindre les rives du lac de genval puis de repartir vers la Hulpe en longeant la voie ferrée pour rejoindre le parc du Chateau de la Hulpe avec un parcours sinueux pour rallonger et revenir vers Genval.

Plus de 29 kms et quelques 450 mètres de D+ ca fait presque la moitié du parcours du trail des bosses (65 K/ 1000 D+). Le froid et l'humidité omniprésents ne m'ont pas facilité la tâche. Au final près de 80 k de course à pied sur la semaine.

LA semaine suivante, j'arrête les séances de Jerk pour ne garder que des séances lentes ou a allure modérée (marathon pace en gros , voire) mais j'ajoute finalement une séance plutôt rapide de 12 K le lundi soir après une première séance le midi (10k).mardi marche , mercredi 10.5 a allure marathon dans le noir et le froid…  vendredi re night session a la frontale ca caille grave et la fatigue globale se fait sentir. Neige le samedi, repos forcé...Dimanche  parcours long de 22 kilomètres dans la boue et la neige, sensations OK , je suis content d'en avoir fini avec le gros du programme.


Fevrier:


 première course de la saison en point de mire je suis au taquet… malheureusement , la grippe a décidé de s'inviter et m'a terrassé après 30 kilometres. Quelle deveine...premier abandon, décision dure a prendre, j'ai bien râlé. j'avais bien investi au niveau préparation, c'est donc d'autant plus dur de renoncer. le reste du temps a été consacré à récupérer et a préparer le retour de la vengeance


Mars :


 debut de 4 semaines de remise en condition: 2 series de renforcement musculaire par semaine: pompes et squats principalement en vue du sejour au club med pour ne pas trop souffrir sur le trapeze

… En CAP , reprise de l'entrainement, les sensations sont moyennes , le rhume revient, c'est pas terrible comme periode.

Une grosse semaine ca fait du bien avec quelques sorties en rando/ course , puis 2 semaines au soleil: de la cap et un record sur tapis , la FCM est remontée a 190 …

 Avril


Reprise en fanfare, gonflé a bloc après 2 semaines de soleil , j'ai enchainé 6 jours de course a pied d'affilée avec du velo en plus … avec notamment une sortie longue de plus de 20 bornes, ca fait du bien. Les semaines suivantes sont elles aussi bien remplies .

Mai :

 Là on rentre dans le vif du sujet : une semaine a 105 kilomètres , puis la grosse semaine du programme a 130 kilomètres...j'en ressors un peu meurtri, les jambes raides mais content d'avoir su trouver la motivation pour sortir ces séances . Un peu de vélo pour faire de la borne sans peser sur le corps de trop, je compte une équivalence de 2 kil à vélo pour 1 de course à pied (mais d'après le cardio mes 40 minutes de trajet correspondent en termes de dépense énergétique à 40 minutes de cap au seuil ou tranquille). L'envie est toujours là , ca fait plaisir de pouvoir aligner autant de kilomètres en si peu de temps et de se sentir capable de continuer. par contre pour conjuguer vie de famille, travail et entraînement c'est vite galère avec ce genre de volume.
Programme de la semaine : 30 kms de course a pied a la frontale le lundi soir(sous pla pluie pour couronner le tout...), 20 le mercredi , 13 le mercredi, velo le vendredi aller retour au taf et 23 bornes de course le soir dans le noir , encore 20 bornes le samedi soir et 13 kilomètres a la cool le dimanche mais de jour cette fois ...par ailleurs ca fragilise le corps et un petit tour a la piscine a suffi à me refiler une sale otite ...grrrrr

jeudi 7 mai 2015

"dopage , l'expérience interdite":le dopage en question ...

Recemment plusieurs medias s'etaient fait l'echo d'un reportage ""exceptionnel " sur France 2 , consacré au dopage. Ce sujet m'ayant toujours intéressé j'ai donc cherché a regarder ce reportage que voici : 
"Dopage, l'expérience interdite".





D'emblée je me suis retrouvé fort septique... un titre aussi racoleur pour un sujet sérieux et déjà traité dans le passé maintes fois , qu'est ce que ca peut donner? 
LE reportage en lui meme est tres court, le sujet est "torché"en 15 minutes . le protocole de test est bien expliqué et on comprend très vite les implications des 8 athletes, une volonté de mettre e évidence les avantages du dopage ...pour mieux les contrer et les décrier. 
Pour la petite histoire l'un des 8 athletes est décrit comme un "ancien athlète de haut niveau" (triathlète , membre du pôle France, 2 titres de champion d'europe, une star quoi),  mais en y regardant de plus près l'athlète en question,Cedric Fleureton, est aussi ... champion de France de trail court 2014 et membre de l'équipe de France de course en montagne...Et ca alors c'est de la gnognotte ? du "faux sport"? bref, passons ... 

On commence par faire connaissance avec le pedigree des 8 cobayes , tous sont des machines de guerre et ont accepté de jouer le jeu et de se lâcher pour mettre en évidence  les potentielles améliorations que pourraient conférer un dopage a micro doses. Car oui, l'originalité de ce protocole est d'avoir utilisé un micro dosage, soit des doses a priori plus de 10 fois inférieures a celles que prendrait un athlète voulant "se charger" , le tout son haut contrôle médical et avec la bénédiction des autorités de santé. 
Premier temps, même en période de désentrainement les mecs ils envoient du lourd , que ce soit sur les velos ou la piste pour un 3000 , ils ne s'épargnent pas...
S'ensuit le protocole de test a proprement parler où chacun recoit quotidiennement ses doses d'EPO, de  corticoides et d'hormones de croissance. On leur preleve du sang (250 ML) pour une future auto transfusion. Apparemment un protocole normal comprend 2 injections sous cutanées / jour, 2 IV/ jour et une vingtaine de medocs pour gerer le tout et tout ca pendant un mois ... 
la vie suit son cours et nos cobayes réagissent plus ou moins bien, pour certains ca ne change pas grand chose, pour d'autres ca les rend complètement euphoriques, plein d'energie ...petit moment d'emotion quand un des cobayes fait un malaise pendant son auto transfusion 
Puis vient le moment du test final qui à mon sens est la partie la plus intéressante : le moment ou on évalue l'impact du protocole de dopage.
Manifestement les résultats sont éloquents ils ont tous progressé et la progression la plus évidente a été constatée sur le 3000 ou l'un des protagonistes a meme progressé de 30 secondes ... 

conclusions: 

Le dopage permet d'améliorer les performances de maniere plus ou moins sensible, mais conduit à une amélioration,meme a dosage minime.
Du fait de la faiblesse des doses, l'impact est trop faible pour etre detecté par les moyens actuels. Ainsi , Pierre Sallet , le Docteur en charge de l'expérience , lui même sportif a testé comme cobaye un protocole de dopage du même ordre par lequel il démontre clairement que le passeport biométrique actuel ne permet pas de détecter l'usage de produits dopants à 100%. en clair, seuls les athlètes se chargeant comme des mules pourront être détectés par ce biais. En restant dans des normes acceptées (celles du passeport biométrique justement) , le tricheur passera au travers des mailles du filet comme une fleur... ca pour le coup ce n'est pas très rassurant...

avis :

j'ai été un chouilla déçu par ce reportage et plus encore par le pseudo débat qui suit la séquence. La question de l'éthique est trop peu mise en avant à mon goût et pourtant c'est bien le premier rempart qui empêche les gens de tricher: le choix personnel de ne pas se doper... au contraire le ton léger du reportage et la mise en avant du peu de danger que ce protocole represente (pas d'impact sur le sportif, disparition en 2 semaines des produits, disparition des effets en 2 mois ...) fait qu'une personne peu scrupuleuse et ayant les moyens / connexions sera peut etre plus tentée de recourir a un tel procédé en se disant que de un il ne sera pas détecté et de 2 il n'y aura pas d'impact sur sa santé... et ce y compris pour des sportifs comme monsieur tout le monde, qui voudrait juste briller un peu plus a la course de son patelin ou en région...peu importe le niveau la volonté de tricher peut etre presente. 
idem remettre en avant les théories fumeuses de médecins qui préconisent un dopage controlé me semble risqué (en plus, rien de niveau sous le soleil ...) . 
Autre interêt , il est fait mention du dopage par utilisation de molécules abandonnées par la recherche pharmaceutique ; là les humains remplacent clairement les rats ....