mardi 12 septembre 2017

Ecotrail de Bruxelles 2017 , le retour

3 eme participation sur cette course , qui présentait cette fois la particularité de partir plus tôt (10 heures) et dans un sens différent puisque le départ avait lieu à l'Atomium avec une arrivée à l'hippodrome de Boitsfort. 

Du fait d'inondations , la station Schuman était fermée et le trafic interrompu au delà de Luxembourg. du coup je me suis levé tot pour rallier le point de départ en train puis en tram... 
Arrivé à 8H30 il fait gris et la pluie semble menacer. je me pose sur une chaise pour remplir les gourdes, finir le sac et ... attendre. J'ai bien fait de prendre une bouteille d'eau pour les gourdes il n'y a pas  de point d'eau au départ, pas de bol...

Ecotrail bruxelles 2017
L'Atomium sous le ciel gris ...

Quelques changements majeurs pour cette course. A l'arrivée de ma deuxième participation je n'étais pas sûr de vouloir revenir sur ce parcours, mais 2017 a un peu modifié la donne puisque cette année la course part à 10 heures du matin  (au lieu de midi précédemment) ce qui fait qu'en cas de grosse chaleur on court pendant les heures les plus chaudes et que la majorité de la course voire la totalité (question de vitesse …) peut se faire de jour.
Autre big changement, le sens du parcours. Cette année le parcours part de l'Atomium pour finir à l'hippodrome de Boitsfort. La fin du parcours se fera donc  dans un cadre plus agréable , la forêt de Soignes.

Premier constat , le départ plus matinal faisait  qu'on avait de grandes chances de pouvoir finir de jour. Dès lors le choix de la frontale peut se porter sur un modèle plus léger et moins encombrant. Sauf que de nuit, dans la forêt, il vaut mieux ne pas badiner sur l'éclairage justement…
Autre point les coureurs du 80 partent en même temps que les  RBB ce qui va poser le problème des dépassements, les RBB allant sensiblement plus vite. l'an passé , j'étais arrivé en même temps au premier ravito que les leaders en RBB et croisé un certain nombre d'équipes sur une route pas super large puisqu'on devait faire un aller retour pour accéder au ravito et repartir sur la prochaine section. Cette fois en revanche les dépassements se feront sur des sections plus citadines puisque le premier ravito des 22kms est a Erasme.
Le départ se faisant en ville sur les trottoirs , routes et chemins super faciles, l'allure risque d'être assez élevée. Dès lors une bonne gestion de l'allure s'imposera dès le départ pour ne pas arriver carbonisé au deuxième ravito du 37 eme a même pas mi course… au risque de finir à l'arrache.

Ravitos

Ce changement de parcours a aussi induit un changement de points de ravitaillement: 22; 37; 56; 70 et 82 (finish). La Troisième section fera donc presque 20 kms, ce qui oblige a prendre l'eau nécessaire pour tenir en cas de forte chaleur , un point qui m'avait fait défaut l'an passé sur la deuxième section ou j'avais manqué de liquide , ce qui avait eu un impact sur les suites de la course… le dernier ravito est placé a bonne distance du finish (environ 12 kms) , dès lors il sera plus difficile d'envisager de le zapper (l'an dernier il etait a 7 kms de l'arrivée mais j'y avais fait un stop car je n'avais pas assez bu en amont et du coup j'ai trainé ce boulet pendant de nombreux kms …) , c'est meme un ravito à mon sens à intégrer dans son plan de course pour être sûr de finir en bonne forme.
Comme j'ai toujours une baisse de forme entre le 40 et le 60 ; les ravitos 2 et 3 sont donc a gerer correctement pour passer le coup de moins bien.

Dénivelé

La trace du parcours sur Garmin adventure montre un dénivelé positif de 1600 mètres ce qui me semble sensiblement supérieur a ce qu'il était précédemment. Dès lors si c'est avéré , cela risque aussi de jouer sur l'allure… a voir !

Matos :

Outre le choix de la lampe le choix des vetements est assez primordial comme pour toute course . l'an passé j'étais parti avec 2 t shirts , certes légers; mais qui s'étaient avérés bien trop chauds dans le climat de la course et m'avait valu une certaine déshydratation qui m'avait bien pénalisé en fin de course, sans compter l'inconfort procuré. Mais le climat dans nos contrées peut etre très changeant et réserver quelques surprises… Pour ma première participation en revanche, j'étais plus couvert  mais le temps avait été très variable et la fin de course un peu rafraichie ce qui était parfait.


Place au récit


Arrive le Peacerunner qui vient de s'enfiler 320 bornes en 3 jours entre Paris et Bruxelles , il a l'air en top forme et c'est lui qui donne le depart!
Je pars tranquillement mais les velos poussant dans tous les sens la colonne accélère et je cours trop vite … des petits parcs , des trottoirs ca défile assez vite cette partie urbaine. Pas la plus jolie du parcours clairement.
Après 10 kms un peu trop rapides j'ai ralenti l'allure et me concentre un peu plus sur un rythme acceptable. Petits champs, traversée de quartiers residentiels , un peu de route, quelques pavés. La pluie tombe par petites averses je mets et en leve regulierement la veste … coté alimentation je prends une  barre isostar qui passe OK et je bois par petites quantités , régulierement, j'ai pris un litre et demi pour etre sur d'etre a l'aise, sur les 22 kms du parcours.
Le balsiage est assez moyen sur cette section, les fleches sur la route ont été partiellement effacées par les pluies de la veille et il n'y a pas ou peu de rubalise.
Premier couac en arrivant a proximité d'Erasme, premier ravito, un groupe devant part tout droit et loupe les flechez , on retrouve le chemin rapidos pour repartir sur le bon chemin, mais de justesse.
Premier ravito et grosse déception , les tables sont quasi vides , j'atrappe un bout de banane et rempli ma gourde d'isostar et repars sur le chemin, pas envie de m'attarder ni besoin…

La deuxieme section est plus courte (15 kms) donc avec un litre ca devrait etre OK, les nuages restent présents mais la pluie se calme. On emprunte quelques petits sentiers boueux , ca glisse un peu mais rien de catastrophique non plus.le balisage est assez hasardeux par ici , des groupes font demi tour, d'autres continuent, je suis un allemand qui a la carte sur son smartphone (bon plan) mais a distance et il accelere… je ne suis pas dans un grans jour les jambes n'ont pas d'energie , j'essaye de temporiser et de courir doucement. Km 32 là c'est la cata je suis avec un petit groupe , tout le monde est paumé , on tourne en rond a droite a gauche...je sors le plan et la gare de Berseel nous sert de repere, il faut longer la voie ferré. Je râle un bon coup avant de repartir pour enfin retrouver de la peinture ou une balise sur un chemin de terre …
Quelques temps plus tard on hésite a une intersection, puis finalement on part sur une bonne pente bien glissante en s'accrochant aux branches , ca monte et oui, une rubalise au bout , ca fait plaisir, mais quelle perte de temps… la suite est plus cool je fais super gaffe au balisage et bientot arrive le km 37 , deuxieme ravito. Plus de monde et des tables remplies ca fait plaisir a voir :) . Je recharge les gourdes a fond car la section suivante est longue : 19 kms et je mange un petit peu de banane encore. Le sujet du balisage est sur toutes les bouches j'entends plein de gens râler parce qu'ils se sont perdus … Dommage

Section 3 du 37 au 56 eme k

Je repars en marchant en finissant un verre de coca , il fait meilleur et il ne pleut plus. Je trottine sur les trottoirs et bientôt on retrouve la campagne et les petits chemins.  Petit passage creux a venir comme sur toutes les courses , je prends une pate de fruit.
Le balisage redevient foireux par moments , c'est franchement énervant…
Je repars de plus belle en gérant mon rythme, pas d'à coup , je marche dans els côtes et cours tranquillement. De fil en aiguille je rattrape des concurrents, me fait dépasser … bientot je reconnais une section à côté de la forêt de Soignes, chouette on va quitter les zones residentielles! Je retrouve le concurrent allemand au smartphone et je le ratrappe sur la chaussée de la N5 , on traverse et ca y est nous voila dans les bois.  Je repars en courant sans m'arreter a un petit rythme régulier et quelques gouttes e font sentir. Puis soudain le ciel s'assombtit, le tonnerre gronde et els frondaisons ne me protegent plus de l'orage qui s'abat sur nos têtes. Je me félicite d'avoir opté pour la bonatti bien utile a ce moment pour gerer cette ondée et continue mi courant , mi pataugeant dans des flaques boueuses.
En sortie de Soignes on reprend un petit chemin de traverse pour rejoindre Waterloo , la pluie s'est calmée. Je suis quasi seul sur cette partie c'est assez bizarre.
Je ne loupe pas le virage a gauche qui m'avait fait  tort l'an passé et continue sur les petits chemins retrouvant d'autres concurrents. Je manque de m'étaler sur une racine dans un petit chemin et peste car mes orteils ont pris un méchant coup.
Banlieue de Waterloo, on continue sur des petits chemins détrempés, des flaques affleurant dans les champs d'herbe. Ici aussi l'orage a frappé…
Le ravito du 56 est niché a un carrefour , les tables sont presque vides mais il reste des tuc et de l'isostar , je suis sauvé...je récupère Michael , partit en trombe sur les 40 premiers qui accuse un peu le coup là tout de suite et se requinque avec une soupe.

Section 4 : 56 à 70

On repart ensemble en trottinant dans la descente , c'est pas super brillant mais on avance. La suite passe du côté de la Hulpe , je vais retrouver des terrains connus…   on enchaîne les drèves et les kms défilent doucement. Arrive une très longue montée qu'on négocie en marchant, j'ai mal aux quadriceps , bref c'est un peu le mode survie là.
La foret est sublime et on se croirait en automne avec ces odeurs de pluie partout. Les terrains sont par contre sacrément boueux par moments … On traverse le ring sous un pont et on emprunte un chemin qui longe la route (bizarre, a croire qu'il n'y a pas d'autre chemin?) et s'est transformé en bourbier assez infame, j'ai peur d'y laisser une chaussure… on marche dans la gadoue en ralant puis ca repart sur des terrains moins humides, en courant.
On longe la voie ferrée donc clairement on se rapproche de la chaussée de la hulpe et donc du dernier ravito!
Petit virage a droite on se retrouve a passer sous la voie ferrée et une côte que je connais pour la faire en VTT et voila le dernier ravito!
On se retape vite fait bien fait , une derniere gourde d'iso, un coca et je repars en marchant en finissant un verre d'isostar pendant que Michael se baffre des tucs.

Section finale 70 au finish

Là on traverse la route pour se retrouver en foret de Soignes sur des terrains que j'ai pratiqués a fond pendant des années. c'est marrant d'ailleurs de courir sur ces chemins a ce moment là car ces chemins que j'enchainais a 12 km/ h ou plus et là je me traine comme un escargot ("leo leo , l'escargot a sa coquille sur le dos "…). On se fait doubler par des concurrents plus veloces et plus frais , tant pis, cette fin de course est un peu difficile.
On retraverse la chaussée de la hulpe après ce detour dans les bois et on court sur le trottoir jusqu'a un feu pour remonter dans la foret. Nouveaux chemins, ca deroule, c'est sympa. AU detour d'un chemin on trouve un concurrent qui part dans le sens opposé, moment de confusion et je finis par lui prouver qu'on est bien dans la bonne direction. Il avait raté le précedent embranchement et pas vu la signaletique suivante. 
Ces derniers kilometre sont jolis et on se fait doubler par la deuxieme feminine qui est a fond et emmene quelques traileurs dans son sillage. On reste prudemment sur notre rythme paisible et après une derniere côte, arrive l'hippodrome, ca y est plus que cette ligne droite , un virage et c'est fait !
Accueil sur le toit de l'hippodrome pour la photo, le t shirt et la medaille.

Ecotrail bruxelles 2017
La traditionnelle photo de l'arrivée

Matos le retour d'expérience


  •  Au final je n'ai pas tenté de prendre une lampe plus legere que l'armytek car dans la foret de nuit , il fait hyper sombre.
  • Cuissard Kalenji: jamais vraiment testé sur du long j'ai apprécié de ne pas avoir d'irritation et le confort. En revanche pas ou peu d'effet compressif (mais il n'est pas vendu comme compressif).
  • Chaussures: au vu des trombes qui étaient tombées j'ai délaissé les hoka challenger ATR pour des Nike Wilhorse, qui ont plus de grip. Un bon choix mais mes orteils gauches ont mechamment morflé , je ne sais si c'est du aux chaussures ou a autre chose. Le grip des chaussures etait bien adapté pour ce type de course, meme dans les pentes un peu raides et boueuses (y a guere que les speed cross ou equivalent qui auraient pu faire mieux).
  • Veste Bonatti Salomon: rien a redire sur cette super veste , idéale en conditions très humides, de loin la meilleure protection que j'ai trouvé pour les averses. Le petit côté flex du tissu permet de la porter par dessus la race vest , un plus non négligeable
  • La garmin 230: la montre a encore fait du bon boulot, 19% de batterie restante a l'arrivée pour une trace proche du kilometrage annoncé

Alimentation:

Un épisode de RGO (reflux gastrique oesophagien…) a perturbé mes preparatifs , mais pas ma course heureusment. Du coup j'avais quand meme modifié quelque peu l'approche:
Pâtes de fruit Aptonia: j'ai pris un gout assez neutre ; poire, mais ca reste super sucré et renforcé en acerola parfait pour la vitamine C. le gout est correct et  j'en ai mangé 5 sur toute la course. j'aurai clairement pu ne prendre plus …
Sur les ravitos : isostar, coca et eau pour la boisson et bananes et tuc en complement.

Glop :

  • Les benevoles, comme toujours au top!
  • Le sens du parcours: plus sympa dans ce sens en fait , finir dans la forêt de Soignes est vraiment sympa
  • Les t shirts : cette année la couleur verte pour le t shirt d'accueil et fluo jaune pour le finisher .
  • l'ambiance: c'est une course, mais ca reste très bon enfant

Pas glop:


  • Le balisage : definitivement le carton rouge de cette année. 6 eme edition de la course, on s'attend a un balisage rodé . Mais au vu du nombre de personnes qui se sont perdues (notamment le premier qui a fait 2 kms gratuits de jardinage…). Je ne comprends pas le manque d'anticipation de l'organisation: la pluie était clairement annoncée, pourquoi ne pas avoir doublé le flechage au sol (marquage biodegradable ce qui est top mais pas du tout resistant) avec des rubalises ? Pas suffisamment de rubalises notamment pour les carrefours. Seule la seconde partie du parcours etait correctement balisée (celle sur laquelle courraient le plus de personnes en fait …)
  • Le depart conjoint RBB et individuels: il suffirait de laisser 30 minutes , voire 15 d'avance aux RBB pour eviter des situations pénibles ou tu cours dans un chemin étroit pressé par un vélo … dès le premier kilomètre c'etait la foire d'empoigne avec des velos sur les trottoirs , des trailers écartés ...
  • Les ravitos 1 et 3 : là c'etait carrement limite… surtout sur le premier ravito. Clair manque d'anticipation et  de stock…
  • Encore trop de déchets par terre, amis trailers, soyons plus responsables …
  • Le briefing: avec la fanfare en fond sonore c'etait pas vraiment audible...


Questions
·        Pourquoi fournir une medaille de finisher a tout le monde: ca finit au fond d'un tiroir et ca n'apporte que peu de choses…
·        Pourquoi y a t'il des velos avec des pneus lisses qui roulent sur ce genre d'epreuve? j'ai vu une RBB se ramasser , sans mal heureusement, dans un champ de maïs avec son velo de ville …
·        Pourquoi pas un code de bonne conduite pour eviter aux velos de gener les coureurs de l'individuel: on depasse a gauche en s'annoncant, pas comme un bourrin dans tous les sens ?

·        Faut il vraiment 2 t shirts pour une epreuve? c'est moyennement "eco" meme si c'est sympa… idem pour la médaille


Edit 
13 septembre 2017 : l'ecotrail de Bruxelles annonce un nouveau depart dans le quartier europeen , donc a quelques encablures de la foret (4 kms environ...). Et le balisage ? 

Quelle casquette pour la course a pied?


La casquette est un accessoire qui peut s'avérer indispensable pour aller courir quand il pleut et qu'on porte des lunettes ou lorsque le soleil tape fort et qu'on veut se protéger. Tour d'horizon de quelques possibilités, des avantages et inconvénients associés en fonction des modèles .
Lorsque vient la nuit et qu'on sort les frontales, le port d'une casquette peut etre moins confortable que le buff. Tout depend du modele . (mais le plus confortable est encore de mettre la visiere derriere pour ne pas gener l'eclairage).







Casquette running
De gauche a droite: la Nike Trail, Headsweats, Kalenji running,
BTwin

Casquette running Decathlon:

Clairement pas chere, ce petit modele est un modele passe partout très pratique au quotidien voire en course. La visiere est courte mais protège de la pluie et le peu de volume fait qu'on peut la glisser sous un casque de vélo pour se proteger de la pluie ou du soleil. Pas de souci pour adapter une lampe , ca tient bien en place et la casquette ne gêne pas. Encombrement faible on peut la glisser facilement dans le sac quand on ne s'en sert pas. La limite de ce modele c'est par grande chaleur, ca ne couvre pas suffisamment pour une protection optimale.Petit modele donc petit poids cette casquette fait a peine 48 grammes. 

Casquette velo

Encore un produit Decath / Btwin en ce qui me concerne mais on trouve plein de modeles sur le marché et le look retro ayant la côte on voit pas mal de traileurs fun affublés de ce type de couvre chef. Ca passe tres bien sous un casque, idem avec une lampe on est aussi a l'aise qu'avec un buff. Pour courir c'est ultra leger et respirant donc assez indiqué. En revanche la protection solaire est assez limitée et par grande chaleur ca devient vite limite. 

Casquette trucker

Autre modèle que l'on retrouve pas mal dans les pelotons, (de plus en plus en fait, mode oblige...) le modèle trucker est aéré , couvre largement le visage et peut etre pourvu d'une visiere plate ou courbe en fonction de vos gouts. On en trouve a tous les prix et dans tous les styles mais il vaut mieux privilegier un modele en polyester qui ne gardera pas l'eau (exit donc les casquettes de base ball en coton…) et qui offre une bonne ventilation. La large visière permet de bien se protéger du soleil (ou de la pluie) et ce, meme si les conditions sont tres chaudes.
Revers de la medaille ce modele peut etre moyennement confortable avec une lampe sur la tete , mais ça dépend vraiment du modele. Par ailleurs, si ces modeles ventielnt plutot correctement de per leur conception aéré, tous les modèles ne sont pas égaux. Idem pour la face avant, bien la choisir pour prendre un modèle qui soit léger et confortable... 
Comme j'aime bien le look de ces casquettes, j'ai testé 2 modèles :

Headsweat trucker (version sasquatch surfer)…

Marque americaine qui produit des couvre chefs destinés au sport (course à pied ou velo majoritairement), Headsweat propose des produits avec des looks tantot super classiques, tantôt bien décalés et le modèle que j'ai en fait partie.
Outre le look, on apprécie la maille ajourée du corps de la casquette qui promet une bonne évacuation de la chaleur et de l'humidité. Modèle à visière courbe on est plus sur une version classique du trucker, un peu moins trendy mais très confortable. Ce modèle protège bien en cas de grosse chaleur (testé notamment sur les 100 kms de Steenwerck sous un soleil de plomb…) et on peut porter une lampe sans que cela soit desagreable (modele Wizard 3 d'Armytek). Modele passe partout par excellence c'est le modele que j'utilise le plus quelques soient les conditions.


D'un point de vue poids ce modèle fait 75 grammes . 
Headsweats casquette running
la headsweats de face , on note le sasquatch ;) 




Nike Trail Aerobil cap :

Au détour d'une visite dans un shop de running, je suis tombé sur cette realisation de Nike . Visiere plate , strucure aérée , look très sympa , j'ai vite craqué. La visiere est large et protege bien, et la structure aérée "aerobill"  évacue correctement la chaleur. Particularité de ce modele le logo nike trail est réfléchissant ce qui augmente la sécurité le soir, un point a considérer. La taille de la casquette est un peu plus imposante que la plupart des modeles que j'utilise habituellement; mais ca ne se sent pas en course.  
Testée en course de nuit avec l’armytek wizard, le confort s’est révélé top, malgré le plus grand volume sur la face avant.
Le serrage est assuré par une sangle velcro qui permet un tres bon ajustement, ce qui peut être nécessaire les jours de grand vent notamment.  Testée intensivement cet été sur les chemins bretons et vendéens, j’ai adoré courir avec ce modèle de jour comme de nuit : confortable , qui augmente la visibilité de nuit et protège bien du soleil, on l’oublie vite même si ce modèle pourrait paraitre plus encombrant a priori qu’une headsweat par exemple. Pesée à 79 grammes elle est à peine plus encombrante que la Headsweat (difference peu significative). 

Une reserve cependant après une utilisation sur un trail long (Ecotrail Bruxelles 80 kms ), dont une bonne partie sous la pluie battante, la visiere a tendance a s'impregner d'eau et a sécher relativement lentement. Donc un modèle a privilegier pour les jours de soleil en fait ou l'entrainement. 

nike trail aerobil cap
Nike trail aerobil cap ... 



Au final :

CA c'était pour les truckers. Néanmoins a coté de ces modeles il existe aussi d'autres modeles plus legers et très adaptés à la course à pied. les modeles air logo de salomon ou Ciele Athletics (la go cap)
La casquette passe partout qui garantit une bonne protection est plutôt de type trucker a mon sens ; (mais si le soleil n’est pas si fort une petite casquette de running peut suffire) . La grande visiere assure une bonne protection notamment contre le soleil qui ne trouve pas son pareil dans les autres modèles. Idem pour la pluie le visage est mieux protégé. Seul ombre au tableau, c'est le confort avec une  lampe, qui peut s'avérer moyen, le choix du modèle peut s'avérer prépondérant dans ce cas (rien ne vaut un test in situ).L'idéal étant un modèle qui protège correctement du soleil (et de la pluie) et permette le port d'une lampe sans la sensations soit désagréable (a ce propos une sangle qui fait le tour de la tète plus une qui passe au sommet du crâne est plus confortable y compris et surtout avec une casquette.  Visière plate ou courbée , c'est plutôt une question de préférence personnelle et de "look", du moment que les matières "respirent" correctement…
Autre intérêt si la version est confortable, y compris avec une lampe, cela permet de ne pas avoir a switcher entre casquette et buff quand la nuit tombe.
On trouve plein de modèles truckers créés par les marques liées au trail : Buff, Ultimate Direction, Raidlight récemment, Boco Gear et bien sur Headsweats , après, c’est surtout une question de style, de couleurs et de budget.



Mon choix : 
Au quotidien la Headsweats reste la casquette la plus facile , elle convient bien pour l'entrainement. Je lui prefere cependant souvent la GO cap de Ciele (testée ici) qui est ultra legere et se lave très bien en machine (t'as deja essayé de laver une trucker en machine?). 
En course en revanche, c'est la Air logo (test ici) qui est dans le sac.  Idem s'il fait super chaud la air logo est a mon sens le meilleur produit du genre que j'ai essayé: protecteur et ultra leger avec en plus une excellente tenue en cas de rafale!

update 2022