lundi 21 mai 2018

De l'usage de la musique en course : playlist / matos ...


Pour l'entraînement, bizarrement, depuis un an j'utilise beaucoup moins de musique (alors que j'étais accroc). En revanche lors de mon WEC je me suis aperçu que ca restait une top option car être seul littéralement pendant des heures et devoir continuer a courir peut être facilité par l'usage d'un mp3. Et d'ailleurs l'Agptek A26 s'est révélé un super partenaire pour ca!

Pour la playlist en revanche clairement c'est selon les gouts de chacun, en revanche quelques petits conseils pour éviter de devoir zapper les morceaux toutes les 5 minutes …



La playlist bourrin


Très utile les jours où il faut se  "rentrer dedans" et envoyer du lourd, la playlist bourrin comprend immanquablement des morceaux qui envoient du bois,ou  du pâté comme dirait mon pote Bjorn! C'est la place pour du rage against the machine, nirvana, bullet for valentine , guns and roses ...bref ca hurle, ca fait du bruit et ca motive.

Pratique pour les séances type VMA, intervalle training, une perf sur 10 k …

Par contre à la longue ca peut etre vraiment fatigant et on peut difficilement écouter ca pendant des heures  :p



La playlist de course


Suivant le format on peut opter pour une liste de titres adaptés  au format de la course. Sur un truc qui se court en 4 ou 5 heures on eut varier entre les extraits bourrins (voir plus haut) et des trucs plus calmes . Là ou sa ce corse c'est quand on part sur de longues courses.  Par moment ca m'est arrivé de débrancher l'ipod pour lui préférer le silence de la nature ou la conversation d'un tiers …

Pour ces playlists longues, je recommande de varier les styles pour ne pas être lassé en cas d'écoute prolongée, ca peut être le moment de mettre ces morceaux qui durent 10 minutes et qu'on écoute rarement ou au contraire varier au max. Force est de constater que je n'utilise en général que des morceaux que j'aime beaucoup et qui me procurent une émotion positive. Exit donc les balades tristouilles évoquant des sentiments mitigés (me suis aperçu que j'avais du miossec dans une playlist, même si j'adore c'est pas du tout adapté pour courir même au calme…) car sur ultra on passe par des phases de découragement et écouter un truc qui met le blues n'est pas vraiment indiqué (si en plus c'est la nuit c'est un coup à s'arrêter dormir sur un banc…) . Bref,  la playlist pour les longues sessions / courses est un savant mélange de styles, de rythme, en fonction des goûts de chacun(e)

Un truc qui marche bien pour moi ce sont les vieux tubes de mon enfance , en retrouvant notamment des versions live (le live de Talk Talk a montreux 1986 en est une bonne illustration…) ou des versions plus récentes (certaines versions sont top) comme pour Aha ou Alphaville par exemple. Maintenant c'est vraiment bien de mixer entre nouveautés , oldies but goodies et surtout varier pour éviter l'ennui autrement ca devient vite pénible si on veut zapper d'un morceau à un autre.

Sur du très long, c'est pas mal d'avoir une super longue playlist pour éviter les répétitions… pour du long c'est bien d'avoir des musiques associées a des bons moments ça peut aider; de même utiliser ses playlist a l'entrainement notamment les jours de soleil avec des super conditions, ca aide a créer des images positives qu'on peut re utiliser le jour J , surtout si les conditions sont moins fun…



Playlist, entraînement et compétition


En ultra il est vraiment intéressant de travailler sur les aspects psychologiques de la préparation en intégrant l'imagerie positive ou ressource pour surmonter plus facilement les moments de moins bien...et la musique peut y contribuer (ca c'est plutôt une question de sensibilité personnelle) mais clairement j'ai remarqué qu'associer musique et moments de réussite, peut être utile dans els moments où c'est plus dur pour passer le point dur. L'exemple de Talk Talk cité plus haut est une bonne illustration. Lassé lors d'une longue sortie (la première de mon premier WEC…) après 40 kilomètres j'ai rebranché mon mp3 et là miracle je suis reparti en trottant près pour la suite (environ 15 kilomètres sur ce coup), comme quoi les aspects psychologiques en ultra sont importants… D'ailleurs la FFA l'avait même indiqué dans le règlement des courses hors stade , point 6 page 28 du document... 

Bref, je pense qu'on peut tout utiliser comme leviers pourvu que ca fonctionne , il faut juste se connaître et savoir ce qui fonctionne le mieux pour l'utiliser à bon escient et s'aider à mieux passer ces moments de difficulté.

D'ailleurs certaines courses interdisent l'usage de MP3 (notamment pour des raisons de sécurité arguant du fait que les gens pourraient ne pas entendre des messages de sécurité , certains assimilant cela à du dopage...



Téléphone ou MP3 dédié ?


Pour une courte sortie le téléphone suffit en général mais reste assez lourd et encombrant ce qui peut être limitant si on part sans sac . Pour courir avec son téléphone, difficile de se passer d'un brassard, sauf à avoir de grandes poches (mais c'est encombrant et inconfortable) ou un petit sac (à dos ou banane) … sur une longue distance , le téléphone fait souvent partie du matos obligatoire dans le règlement et on l'emmène mais dans ces cas là on sera confronté rapidement à un problème d'autonomie de la bestiole. Avoir un téléphone pour sa sécurité c'est bien mais s'il est à plat c'est ballot … du coup sur du long, un petit MP3 léger et compact c'est plutôt top a mon sens pour assurer la partie. Apple délaissant les ipods, j'ai finalement jeté mon dévolu sur un modèle de la galaxie Amazon (test ici) l'Agptek A26. Derrière ce nom barbare , un lecteur simple, léger et fonctionnel doté d'une connection bluetooth (top quand on part à l'entrainement pour ne pas avoir de câbles…) . L'autonomie de la bestiole est plutôt bonne et permet de courir de longues heures "powered by music"…8 GO  pour 25 € environ et potentiellement jusque 24 heures d'autonomie, c'est un super deal . La seule limite c'est l'ergonomie qui reste limitée quand on la compare à l'excellence des ipods (notamment nano)…


Filaire ou bluetooth


Le BT est pratique car on a moins de fil. En revanche ca pompe sur la batterie et le casque en lui même a une autonomie limitée (4 heures ? ) donc mieux vaut lui préférer le filaire pour du long …mais sur une course jusque marathon c'est clairement une super option, moins de fils plus de fun. 


Mais où on le met le lecteur MP3 ? :)


Du fait du fil , si on veut réduire l'encombrement le mieux c'est soit de faire passer les fils sous les vêtements et de l'attacher sur le short (les pinces ca sert a ca!) soit de le mettre sur le sac bien à l'extérieur pour pouvoir élever et remettre le sac sans  s'empêtrer dans les fils justement… sur les Salomon les petites poches au dessus des poches a eau s'y pretent bien, idem sur les sacs UD(qui a même une poche qui protégé de la pluie, ce qui peut s'avérer utile, mais si c'est la grosse drache il vaut mieux le protéger sous la veste...). Pour les plus tatillons on peut même envisager un passage de câbles pour que ca n'accroche pas. Autre truc (vu à la télé;) ) accrocher le lecteur sur sa casquette s'il est super léger.

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